Rester chez soi et donner libre cours à sa passion pour la photographie de paysages, cela n’a rien de totalement incompatible. C’est en tout cas ce que nous enseigne l’artiste Jacqui Kenny. Et son travail très original pourrait en inspirer beaucoup lors de cette période de confinement.
Jacqui Kenny, une « voyageuse agoraphobe«

Ce n’est pas parce qu’on ne peut pas sortir, que l’on doit renoncer à parcourir le monde en quête de jolis clichés. Expliqué comme cela, le concept semble intrigant, mais nous allons tout vous expliquer.
Néo-Zélandaise d’origine, Jacqui Kenny a entamé depuis plusieurs années une série de photos de voyages prises depuis son appartement de Londres. Victime d’agoraphobie depuis l’âge de 20 ans, la jeune femme ne peut pas prendre l’avion ni même sortir de chez elle. Elle a alors l’idée géniale de parcourir le monde sur Google Street View à l’affût de scènes de rues captivantes et d’atmosphères cinématographiques.
Des clichés captivants de Google Street View
Celle qui se définit comme une « agoraphobic traveller » (voyageuse agoraphobe) peut dès lors voyager en contournant ses angoisses et en bénéficiant de vues à 360°c. Mais son projet nécessite un œil affûté et une bonne dose de patience.
L’artiste passe d’ailleurs jusqu’à 18 heures d’affilée à explorer une ville. Au fil de ses pérégrinations virtuelles la menant aux quatre coins du monde, elle aiguise son goût pour les régions reculées, notamment proches de l’équateur. Son compte Instagram suivi par plus de 110 000 personnes dévoile de très belles captures d’écran de villages isolés et de rues (quasi)-désertes baignées de soleil.
Une belle source d’inspiration pour les âmes vagabondes, en cette période difficile de confinement…