À partir du 18 septembre sera lancée l’année de la Corée en France. Entre temps forts et adresses chouchou, le meilleur à voir.
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La Corée à Paris : Design et Mode
La Corée à Paris : Cinéma
Découvrez le 7ème art coréen à l’occasion de l’année de la Corée qui débute en France le 18 septembre.
Séoul Hypnotique, 15 septembre – 1er novembre
La réputation du cinéma coréen n’étant plus à faire, le Forum des Images réunit pendant un mois et demi plus de 70 films, des pionniers des années 50 et 60 aux auteurs de la « nouvelle vague » des années 80, en passant par une série de films intimistes et films de genre, mélodrames et thrillers mettant en scène Séoul la bouillonnante, les femmes et une jeunesse en souffrance, la violence et le mal en thèmes récurrents. En parallèle des visionnages, quelques cinéastes ont déjà confirmé leur venue – Jang Jin, Leesong Hee-il, l’actrice Ye Ji-Won -, et une série de cours ponctuera l’événement.
Forum des Images. Impasse Saint-Eustache, 1er. M° Les Halles.
Rétrospective Im Kwon-Taek
A ne pas manquer en décembre, la rétrospective de l’œuvre du réalisateur Im Kwon-Taek, auteur d’une centaine de films dont La Mère porteuse, Le Village des brumes, Gilsodom ou Le Chant de la fidèle Chunyang.
Cinémathèque Française. Du 3 décembre au 31 janvier. 51, rue de Bercy, 12è.
La Corée à Paris : Expos
La Corée s’installe avec elle, inondant la capitale d’expositions fascinantes sur l’art coréen
Intérieur coréen, œuvres d’In-Sook Soon au Musée national des arts asiatiques – Guimet / 18 septembre-14 mars 2016.
Shin Yun-Bok (19e siècle). Paris, musÈe Guimet – musÈe national des Arts asiatiques. BibliothËque 70522.2. (C) Thierry Ollivier
Si vous n’avez jamais mis les pieds ici, foncez. L’endroit sublime, ses jardins zen, son Buddah et ses collections d’art ultra-pointues, accueille l’artiste contemporaine In-Sook Son. Issue d’une grande lignée de brodeuses, elle présente ici ses créations de costumes inspirés des traditions coréennes, le hanbok, costumes de cour, pojagi (tissus enveloppants) et paravents. Un regard moderne sur un art méconnu en Europe, révélant la condition et l’histoire des femmes en Corée. Outre l’excellente programmation cinéma prévue, le musée donne également carte blanche à l’artiste Lee Bae dans la rotonde du 4e étage transformée en grotte contemporaine, où il signe une performance touchant à la fois à la peinture, la sculpture et la vidéo, le charbon au centre de son imaginaire.
Musée national des arts asiatiques-Guimet, 6, place d’Iéna, 16e. M° Iéna. Du 18 septembre au 4 mars 2016. Tous les jours sauf le mardi de 10h à 18h.
Tigres de papiers, cinq siècles de peinture en Corée
ipjangsaengdo,les dix symboles de longévité Dynastie Choson (1392-1910), début 19e siècle Paravent à six panneaux Couleurs sur papier MNAAG, collection Lee Ufan, 2001, LUF 014 © Musée Guimet, Paris, Dist. RMNGrand Palais / Thierry Ollivier
Découvrez à travers cette exposition l’une des plus importantes collections hors de Corée retraçant les évolutions et thématiques de cinq siècles de peinture.
Musée Guimet, Du 14 octobre au 22 février 2016.
« Séoul-Paris-Séoul, artistes coréens en France »
Seoul Paris Seoul au musee Cernuschi, credit Bang Hai Ja , Naissance de lumière, 2014 – (C) banghaija.com photo Jean-Martin Barbut
Une exposition de peintures d’artistes ayant étudié dans la capitale, ou s’étant intégrés aux milieux artistiques français.
Musée Cernuschi Du 16 octobre au 7 février 2016. 7, avenue Vélasquez, 8e. M° Villiers.
La Corée à Paris : Street Food Temple au Carreau du Temple
Après une première saison réussie, Street Food Temple revient au Carreau du Temple pour une saison 2 déclarée « événement officiel de la Fête de la Gastronomie » et avec en invité d’honneur : la Corée.
À l’intérieur du Carreau, razzia promise au Jujeom, bar servant le soju – le saké coréen à boire jusqu’à plus soif – et le makgeolli – un alcool de riz laiteux prisé aux goûters et pique-nique coréens –, ainsi qu’aux différents ateliers préparant les fameux kimchi, kimbab ou jeon (galettes de légumes).
À l’extérieur, mission street-food dans un décor de rue comme à Séoul où les chefs passent aux fourneaux pour concocter leurs spécialités. Le pageon (galette salée), les raviolis grillés, le boudin coréen ou le tteokbokki (pâte de riz à la sauce pimentée) comptent parmi nos favoris.
Parrainé par Pierre-Sang Boyer, le chef franco-coréen de la rue Oberkampf, l’événement se poursuit le vendredi soir avec le DJ set d’Idiotape, sorte de Daft Punk à la coréenne, en première partie de soirée, et les Djs Mushxxx et Soolee pour suivre. En parallèle, siestes électroniques, débats, conférences, cinéfood, foodtrucks et cantine géante pour agiter tout le monde.
La Corée à Paris : Musique
A l’occasion de l’année de la Corée en France, découvrez des artistes et Dj coréens dans des performances exceptionnelles aux quatre coins de la capitale
Seoul Bam, Soirée Electronic Nations-Corée / 19 septembre
Idiopate (C) DR
Pour sa 17e édition, la Technoparade accueille en tête de cortège un char à l’effigie de la Corée dont la scène électronique est en pleine effervescence. Plateau inédit promis avec les DJ Soolee, Grace Kim et Mushxxx, le tout scénographié par le collectif La Barque. En parallèle, la 3e édition de la Paris Electronic Week, plateforme de networking des acteurs de musiques électroniques en France et à l’étranger, proposera le 24 septembre un focus sur l’Asie « pour mieux comprendre les marchés de la Corée, Chine et Singapour », le DJ Soolee assurant à cette occasion un workshop suivi d’une performance à la Concrete.
Le rituel chamanique de Kim Kum-Hwa, au Théâtre de la Ville de Paris (Festival d’Automne) le 20 septembre :
(C) DR
Kim Kum-Hwa, chamane, fut nommée en 1984 « Trésor national vivant » pour avoir préservé plusieurs rituels, parmi lesquels la spectaculaire bénédiction des bateaux de pêche. Entourée de chamanes-assistantes et de musiciens, elle présente à Paris le rituel Mansudaetak-gut où se succèdent séance de purification des lieux, invocation des esprits de la Lune et du Soleil, appel aux esprits des « mal morts » (qui sont morts sans descendance), le jeu du pilon pour une moisson abondante et le rite du hache-paille.
Pansori – Ahn Sook-Sun -Nam Sang-Hil – Cho Yong-Su au Théâtre des Bouffes du Nord (Festival d’Automne) le 21 septembre :
Pansori (C) DR
Immanquable, le spectacle de pansori aux Bouffes du Nord devrait marquer les esprits. Nés au début du 18e dans les basses couches de la société, appréciés d’abord des paysans, ces chants populaires, souvent moqueurs et sentimentaux, gagnent leurs lettres de noblesse au XIXè avant de manquer s’éteindre pendant l’occupation japonaise. Considérée comme l’un des maîtres du genre, Ahn Sook-Sun donne ici une version rare du pansori, à deux chanteurs, accompagnés du joueur de soribuk, donnant le rythme et l’encourageant de ses exclamations vocales.