Notre sélection non-exhaustive des films à ne pas manquer cette semaine ! Bonne séance !
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The Revenant
Tempête
Marin pêcheur sur la côte Atlantique, Dom élève seul son fils et sa fille. Désireux de se rapprocher d’eux à la suite d’une grossesse avortée de cette dernière, il décide d’acheter son propre bateau.
Drame
De Samuel Collardey, avec Dominique, Mattéo et Mailys Leborne.
Durée : 1h29.
Un rêve qui prend l’eau et des allures de chemin de croix, nous permettant d’entrer dans le quotidien de ces personnages à qui la vie ne sourit pas tous les jours. Le tout dans un film qui transpire l’humanité, notamment grâce à son trio d’acteurs non professionnels, père, fils et fille dans la vie, dont la sincérité ne trompe pas.
Note : 4
Merci Patron !
Couple de gens du Nord, les Klur ont dans le cœur… une grosse rancune contre LVMH et son PDG Bernard Arnault qui a fermé leur usine.
Documentaire
De François Ruffin, avec François Ruffin et les Klur.
Durée : 1h24.
Alerté par leur détresse, François Ruffin journaliste au magazine satirique militant Fakir, vole à leur secours. Mettant à jour le fond de l’affaire, il signe-là un brûlot drôlissime et nécessaire qui n’est pas sans rappeler le cinéma de Michael Moore.
Note : 3
Je ne suis pas un salaud
Jeune père séparé, Eddie se fait violemment agresser.
Drame
D’Emmanuel Finkiel, avec Nicolas Duvauchelle et Mélanie Thierry.
Durée : 1h51.
Un choc d’autant plus perturbant qu’il n’est pas absolument certain que l’homme qu’il a reconnu soit vraiment son agresseur. Commence alors pour lui une descente aux enfers parfaitement orchestrée et idéalement incarnée par Nicolas Duvauchelle qui se désagrège ici psychologiquement à vue d’œil, nous entraînant irrémédiablement et émotionnellement dans sa chute.
Note : 4
L’Histoire du géant timide
Grand Bibendum islandais aux allures d’ours, Fúsi vit encore chez sa mère à 43 ans. Solitaire et trop introverti pour trouver une femme, il se consacre à sa passion : les maquettes.
Drame
De Dagur Kari, avec Gunnar Jónsson et Sigurður Skúlason.
Durée : 1h34.
Cette histoire, c’est celle, comme l’indique le titre, d’un géant timide. Une force de la nature dont on suit ici le parcours initiatique, qu’on voit évidemment un peu venir de loin. Mais ce qu’on n’avait pas prévu, c’est l’incroyable capital sympathie de ce personnage nonchalant, cette boule de tendresse qui ne peut que tout bouleverser sur son passage, pour donner un film simple et sans cynisme, sans pour autant verser dans le trop-plein de bons sentiments.
Note : 4