« Les premiers cas en Hongrie datent du 4 Mars. Mais le gouvernement avait pris des mesures avant. Parmi les premières, il y a eu des contrôles sanitaires aux aéroports et du télétravail dès que possible. Puis la fermeture des écoles, des crèches, des restos et des bars… Seules certaines boutiques de première nécessité sont restées ouvertes : les pharmacies, les drogueries, le bureau de tabac. En banlieue de Budapest, les magasins ont été pris d’assaut : plus d’huile, plus de farine, plus de viande. Même le papier toilette est devenue une denrée rare !
Deux hôpitaux de Budapest ont été vidés et réservés pour ne traiter que les patients COVID-19 et les gens présentant de fort risques de contamination et des quarantaines. Des mesures ont été prises aussi économiquement, des suspensions de taux d’intérêts pour des emprunts de personnes et d’entreprises, des suspensions possibles de remboursement d’emprunts apparemment, des aides un peu ici et là. Et ils ont « allégé » le code du travail pour faciliter les dialogues entre salariés et employeurs… mais on ne sait pas trop ce que cela signifie ! »
Katia, 38 ans, gestionnaire de connaissances à Budapest